Updated : Oct 8, 2025
La surréservation hôtelière fait partie intégrante des stratégies de surréservation hôtelière adoptées par de nombreux établissements pour optimiser leurs revenus. Bien qu’efficace lorsqu’elle est maîtrisée, cette approche comporte des risques : elle peut renforcer votre taux d’occupation ou, au contraire, entacher votre réputation si elle est mal gérée. Selon une étude publiée dans le Journal of Hospitality and Tourism Management (2024), près de 10 % des réservations d’hôtels sont concernées chaque année. Bien pensée, cette stratégie permet de compenser les annulations et no-shows ; mal anticipée, elle peut rapidement se transformer en source de stress pour vos équipes et vos voyageurs. Pour comprendre comment l’optimisation tarifaire s’intègre dans cette logique, découvrez notre guide complet sur la tarification dynamique.
Qu’est-ce qu’une surréservation hôtelière ?
La surréservation, ou overbooking, désigne le fait d’accepter plus de réservations que de chambres réellement disponibles. Les hôteliers y recourent pour maximiser le taux d’occupation et limiter les pertes liées aux annulations. Cette stratégie repose sur un pari : tous les clients ne viendront pas.
Prenons un exemple concret : en pleine haute saison, votre hôtel est complet, mais vous anticipez 5 % d’annulations de dernière minute. Vous acceptez donc quelques réservations supplémentaires pour compenser. Problème : si tous les clients se présentent finalement, vous devrez trouver des hébergements alternatifs pour certains d’entre eux. C’est ici que la stratégie devient un exercice d’équilibriste entre rentabilité et satisfaction client.

Pourquoi les hôtels pratiquent-ils la surréservation ?
Maximiser le chiffre d’affaires
Les hôtels cherchent à optimiser chaque chambre disponible. En anticipant les désistements, ils assurent un taux d’occupation proche de 100 %, ce qui accroît le RevPAR (revenu par chambre disponible). Selon le rapport STR Global 2024, une stratégie d’overbooking bien calibrée peut augmenter le revenu de 3 à 5 % en moyenne. Si vous souhaitez comprendre comment évaluer cette performance, consultez notre article détaillé sur le calcul du RevPAR.
Compenser les annulations et no-shows
Même les meilleurs établissements subissent des annulations de dernière minute. En surréservant légèrement, ils peuvent lisser l’impact de ces pertes, notamment lorsque les politiques d’annulation sont flexibles.
Gérer les canaux de distribution
Avec les OTA (Booking, Expedia, etc.), les réservations arrivent de multiples sources. Les différences de politique et de délais d’annulation compliquent la gestion des stocks. La surréservation permet de conserver une marge de sécurité face à ces variations.
Pratique standard du secteur
La surréservation n’est pas un hasard : c’est une stratégie de revenue management reconnue. Les chaînes internationales l’intègrent à leurs modèles d’exploitation, à condition qu’elle soit encadrée par des politiques claires.

Les risques d’une mauvaise gestion
Gérer les attentes des clients
Un voyageur qui découvre à son arrivée que sa chambre n’est pas disponible perd immédiatement confiance. Une communication transparente et des solutions immédiates (transfert, surclassement, compensation) sont essentielles.
Préserver la réputation en ligne
À l’heure des avis Google et TripAdvisor, une seule erreur peut ternir votre image. Il est indispensable d’avoir un plan de gestion de crise pour les cas de surbooking.
Impacts financiers et juridiques
Si la surréservation est mal encadrée, les coûts de relogement, de transport et de compensation peuvent effacer les bénéfices réalisés. De plus, certains pays encadrent légalement ces pratiques : il est donc crucial de connaître la réglementation locale.
Quelles sont les meilleures stratégies de surréservation hôtelière ?
Appuyez-vous sur les données
L’analyse prédictive est la clé. En observant vos historiques de réservations, d’annulations et de no-shows, vous pouvez anticiper les marges de surréservation optimales. Des solutions comme PriceLabs permettent d’analyser automatiquement la demande du marché et d’ajuster vos tarifs selon la saisonnalité, le jour de la semaine et les événements à venir . Pour aller plus loin, découvrez comment choisir un logiciel de revenue management adapté à votre établissement.
Créez des procédures internes claires
Établissez des SOP (Standard Operating Procedures) pour définir les étapes à suivre : communication avec les clients, sélection des hôtels partenaires, compensations prévues, etc. Cela réduit le stress opérationnel et garantit une réponse cohérente.
Collaborez avec les hôtels voisins
Anticipez les cas extrêmes en nouant des partenariats avec des établissements proches. Cela vous permettra de reloger les clients sans délai et de préserver votre image de marque.
Formez votre personnel
Votre équipe d’accueil doit être formée à gérer les situations de surbooking avec empathie. Le ton, la transparence et la rapidité de réponse feront toute la différence dans la perception du client.
Comment la technologie facilite la gestion des surréservations ?
Les outils modernes de revenue management permettent aujourd’hui de transformer la surréservation en stratégie proactive plutôt qu’en réaction d’urgence. Avec PriceLabs, vous pouvez analyser la demande locale en temps réel pour ajuster vos prix, synchroniser automatiquement vos disponibilités sur plus de 100 PMS et OTA, et automatiser les ajustements de prix minimum et de séjour pour maximiser l’occupation sans dépendre des approximations humaines. L’outil vous permet également d’identifier les tendances de réservation via le Market Dashboard, afin de prévoir les périodes à haut risque . Pour mieux piloter votre rentabilité globale, découvrez comment calculer le taux d’occupation de vos logements.

Bonnes pratiques éthiques pour gérer la surréservation
Connaissez vos taux historiques de no-shows avant de décider du niveau de surbooking acceptable. Mettez en place un plan de compensation clair (transfert, surclassement, repas offert). Informez vos clients dès que possible en cas de modification. Priorisez vos clients fidèles ou membres de votre programme de fidélité. Réévaluez régulièrement votre stratégie, notamment après chaque haute saison. En combinant ces bonnes pratiques à des stratégies de surréservation hôtelière basées sur la donnée, vous pouvez concilier rentabilité et satisfaction client.
FAQ
Qu’est-ce qu’une surréservation hôtelière ?
Il s’agit d’une pratique consistant à accepter plus de réservations que de chambres disponibles, afin de compenser les annulations et maximiser le taux d’occupation.
Quels sont les risques de la surréservation ?
Les principaux risques concernent la réputation, les coûts liés au relogement et les avis négatifs en ligne. Une gestion transparente et proactive est indispensable.
Comment éviter les erreurs de surbooking ?
En utilisant un logiciel de revenue management comme PriceLabs, qui automatise les ajustements tarifaires et synchronise les disponibilités sur toutes les plateformes de réservation.
En résumé
Les stratégies de surréservation hôtelière ne sont pas une erreur, mais un levier de rentabilité lorsqu’elles sont basées sur des données fiables et une anticipation précise. Avec des outils performants comme PriceLabs, vous pouvez transformer une pratique risquée en atout stratégique, tout en maintenant un haut niveau de satisfaction client.